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Résumé : ce livre est une généalogie de l’idée de l’adaptation, de l’agilité. C’est à dire que Barbara Stiegler retrace l’histoire philosophique de cette injonction à la souplesse, l’adaptation à un contexte changeant.

Mon avis en 2 minutes

J’ai trouvé ce livre passionant parce que je suis souvent au travail sous le coup d’injonctions au changement. J’donne même des formations Agile/Kanban et c’est le principe de l’agilité, s’adapter à un contexte changeant plutôt que suivre un plan. Le kanban sert à faire émerger des processus évolutifs. Le lean sert à enlever le gras, le superflu, pour gagner en efficacité, et mettre en place une dynamique d’amélioration continue pérenne.

Et la question de l’injonction au changement soulève pleins pleins de questions que je n’avais pas imaginées, et qui va jusqu’à remettre en question ma vision de la démocratie, rien que ça. On reparcourera au passage Charles Darwin, le Darwinisme social, la démocratie, la citoyenneté, la propagande, les adaptions au changement, l’agilité et le néo-libéralisme.

Le livre est dense, mais très intéressant. Il stipule que si une certaine forme de flux (d’avancée et d’adaptation) est nécessaire au vivant, il remet deux choses en question :

• si l’on considère qu’il faut toujours s’adapter au changmeent, se réadapter, c’est que l’on est naturellement mésadapté à la société.
• cette mésadaptation vient d’une vision simpliste voire fausse de Charles Darwin et de la théorie de l’évolution.

Arnaud Bailly a écrit un article plus complet sur le livre ici : http://abailly.github.io/posts/il-faut-s-adapter.html